Extermination des punaises

Informations générales et description

Il existe de très nombreuses variétés de punaises, aquatiques ou terrestres, mais la plus connue et la plus détestée est la punaise de lit qui fait des ravages un peu partout dans le monde, y compris Montréal.

La punaise de lit est de couleur brune, a la taille d'un pépin de pomme et n'est pas pourvue d'ailes. Grâce à sa bouche spécialement conformée, la punaise de lit pique et suce le sang de ses hôtes. Elle se cache ensuite pendant une dizaine de jours pour digérer le sang de ses victimes La punaise de lit est strictement nocturne mais lorsqu'elle est présente en grande quantité, elle circule même le jour.

Développement

Les punaises mâles et femelles doivent s'alimenter de sang pour se reproduire au printemps. La femelle ayant été fécondée, elle pond ses œufs tous les 3 à 4 jours et les dépose près des humains ou animaux qu'elle parasite. La punaise peut ainsi continuer de pondre pendant environ 6 mois à condition qu'elle suce le sang des mammifères ou des humains qu'elle envahit. L'œuf devient adulte après 2 à 10 mois, selon la température et l'apport de sang. Les œufs, gros comme une tête d'aiguille, peuvent se retrouver dans les fissures et les interstices des matelas, sommiers et têtes de lits, sous les chaises, les sofas et tapis, dans les tiroirs, etc., bref à peu près partout dans la maison. S'il s'agit d'une infestation importante, il se peut que vous sentiez une odeur sucrée dans les pièces attaquées.

La punaise de lit doit passer par 5 stades avant de devenir adulte et elle a besoin de beaucoup de sang à tous les stades de sa formation. Comme la température est un facteur de croissance important, la punaise de lit peut arrêter de se développer en bas de 13 à 15C. Dans ce cas, elle ne meurt pas mais entre en hibernation.

Risques de maladie et aspect des piqûres

Jusqu'à maintenant, il n'est pas prouvé que la punaise transmet des maladies tout comme les moustiques ou les puces, mais sa prolifération constitue un problème de santé publique. Le plus souvent, la piqûre de la punaise de lit est indolore et ressemble à une piqûre de moustique. Par groupes de 3 ou 4, on retrouve les piqûres dans une même zone de la peau, en général les bras, les jambes et le dos. La personne piquée ressent des démangeaisons qui peuvent troubler son sommeil, la rendre anxieuse et fatiguée. Il faut savoir que même si elle est petite, la punaise de lit a un gros appétit et peut piquer la même personne plusieurs fois.

Ennemis de la punaise

Le pire ennemi de la punaise est une sorte de mille-pattes chasseur nommé scutigère. La punaise est également la cible des fourmis pharaons, des araignées, des mites, des coquerelles, etc. Il ne faudrait surtout pas attendre que ces insectes vous débarrassent des punaises pour contacter un exterminateur.

Il y a 20 ans, lorsque L'Exterminateur P.M. a débuté comme exterminateur professionnel, les punaises de lit étaient à peu près inexistantes dans la région de Montréal. Pourtant, elles vivent sur notre planète depuis des millénaires.

Aujourd'hui, à cause des nombreux déplacements des humains et des animaux à travers le monde, une grande partie de notre travail d'exterminateurs a pour cible les punaises de lit, un problème souvent mal diagnostiqué. Plusieurs personnes ont tellement honte d'avoir des punaises de lit qu'elles hésitent à contacter un exterminateur. Les gens croient qu'ils ont des allergies et, vu que les punaises se cachent durant le jour, l'exterminateur doit poser les bonnes questions pour bien éclaircir la situation et procéder ensuite au traitement exterminateur approprié.

514-817-6463

MONTRÉAL

OUEST-DE-L'ÎLE

LAVAL

RIVE-NORD

RIVE-SUD

Permis Qc # P700129

Les punaises de lit: un problème de taille

Quel fléau! Dire qu'il y a 20 ans, ce problème n'existait pratiquement pas en Amérique du Nord. En effet, dans les 10 premières années chez L'Exterminateur P.M., je ne me souviens que d'un seul cas de punaises de lit que j'ai eu à traiter, et ces clients arrivaient de voyage. Lorsqu'on est envahi par des coquerelles, par exemple, avec tout le dégoût et la répugnance qu'une telle bestiole peut nous inspirer, au moins on ne se fait pas attaquer physiquement. Par contre, avec les punaises, c'est une autre histoire, et l'effet psychologique est puissant. On se sent agressé dans notre propre demeure avec toutes les séquelles que cela implique. On en perd le sommeil, on panique, on se sent dépassé et impuissant. Ensuite, les erreurs se mulitiplient. On essaie nous-mêmes de traiter en utilisant des moyens et des produits inefficaces ou encore on se débarrasse de nos meubles en pensant se débarrasser du problème.

Avec le temps, il y a eu des produits qui ont été homologués pour les punaises, dont on se sert maintenant en gestion parasitaire et qui donnent de bons résultats, mais peu importe la qualité du produit et du service, la coopération des gens ainsi que la préparation des chambres à coucher sont absolument essentielles à la réussite d'une intervention. (Voir « Préparation au traitement d'extermination des punaises  » un peu plus haut dans cette page.)

Il faut comprendre que ce que l'on voit à l'œil nu est très peu comparativement à ce qu'on ne voit pas. En fait, les punaises peuvent se cacher partout dans les moindres interstices et replis des lits, derrière les plinthes, dans les fentes de tiroir ou en arrière des cadres et cadrages.

C'est difficile de comprendre l'impact émotif qu'un tel problème peut avoir sur nous, à moins de l'avoir vécu personnellement. Au début, lorsque je me rendais chez mes clients et que je constatais leur désarroi, je me disais: « Voyons donc, il y a des choses bien pires que ça dans la vie.» Alors, il y a une dizaine d'années, mon épouse et moi avons fait un voyage en sac à dos au Costa Rica. À un moment donné, nous nous sommes retrouvés à Monteverde, un village au nord du Costa Rica. Nous avons vite fait pour nous trouver un hébergement dans un petit motel avec une vue époustouflante sur le golfe de Nicoya. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Au coucher, mon épouse m'a dit: « On dirait que ça me pique. » Comme tous les bons maris, je lui ai dit que c'était son imagination et que ça cesserait tout seul. Alors, durant la nuit, je me suis réveillé avec quelque chose qui me chatouillait le visage. Rendu dans la salle de bain, j'ai vu que c'étaient bel et bien des punaises de lit et mon cœur s'est mis à battre plus vite. Il n'était pas question de quitter cet endroit durant la nuit. Alors je me suis recouché en disant à mon épouse que ce n'était rien. Il va sans dire que je n'ai pas dormi de la nuit. Mais c'est là que j'ai vraiment compris mes clients!